Parti pris ? - Sénateur Gérard LAHELLEC

Parti pris ?

Parti pris ?

 

 

Selon le dictionnaire de la langue Française, le parti pris serait une opinion préconçue, inflexible, plutôt héritée d’une histoire que d’une observation impartiale des faits. Or, c’est à partir des enseignements que je tire de ma propre histoire et de mon vécu quotidien que je fonde mon engagement, résolument orienté vers la quête de la préservation et du mieux-être de l’Humanité !

 

Bien entendu, au départ de l’engagement de tout individu il y a ce qui constitue son identité. La mienne est indissociablement liée à celle de mes origines bretonnes du Trégor, de l’enfant ayant grandi dans une petite ferme où la langue commune était le Breton et où la seule perspective de sortie exceptionnelle était de se rendre au bourg distant de 4 Km. C’est dans cet environnement très modeste que j’ai découvert très tôt que le développement des services publics était la condition même du développement de l’individu et du collectif.

 

 

Chaque jour m’apporte aussi son lot d’illustrations des drames qui découlent de la course folle au profit au point de faire planer des menaces sur l’existence même de l’Humanité : les riches sont de plus en plus riches et les inégalités se creusent.

 

Dans cet environnement où toutes les formations politiques se sont converties au libéralisme et à l’économie de marché, il semble qu’il n’y aurait plus de perspective crédible de changement à gauche. La droite, boostée par l’extrême droite, domine le champ des constructions politiques et de renoncements en renoncements la gauche s’est discréditée aux yeux du peuple au point où la situation devient dangereuse. Il est donc urgent à mes yeux d’allumer une lueur d’espoir à gauche et de se mettre en situation d’ouvrir une nouvelle perspective et un nouvel espoir à gauche !

 

Pour y parvenir, je puise mon inspiration politique chez Saint-Simon et sa métaphore des abeilles productives qui se battent contre les frelons parasites car il faut remettre le monde à l’endroit. Je nomme cela le communisme.

 

Pour moi donc, le communisme n’a rien à voir avec ce que le XXe siècle nous en a montré. D’ailleurs, les États qui se sont réclamés de lui ne s’appelaient pas des pays communistes, mais des États socialistes. Et c’est plutôt ce socialisme-là qui est mort et bien mort aujourd’hui. Le communisme, ce n’est pas la description d’un monde aussi merveilleux qu’utopique. Ce n’est pas non plus un idéal tellement noble et magnifique que sa réalisation serait impossible ! Non ! Ni utopique, ni idéal, le communisme, c’est un mouvement bien réel pour changer le cours de l’Histoire, c’est un combat populaire, long, difficile, avec des hauts et des bas, avec du sang versé, des plaies et des bosses, mené depuis longtemps et qui continue plus que jamais aujourd’hui. Un combat à la fois collectif et individuel, non seulement pour un autre pouvoir, une autre politique ou une autre société, mais pour une autre civilisation humaine.

 

Il est entendu pour moi aussi qu’un tel changement ne se fera pas en un jour, mais je considère qu’il ne faut pas attendre pour l’engager. Bien d’autres avant moi, en Bretagne et en France, y ont mis la main, permettant l’obtention des congés payés, de la sécurité sociale, du droit protecteur du travail, autant d’avancées fondamentalement communistes sans lesquelles nous ne nous verrions plus vivre aujourd’hui...

 

C’est sur ce chemin-là que je vous propose de nous engager ensemble !