Défense de l'enseignement agricole
1. Le 23 novembre 2023 : j’ai interpellé le ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire sur les crédits budgétaires alloués à l’enseignement technique agricole, dans le projet de loi de finances pour 2024.
D'emblée, j’ai souligné la nécessité d'une très grande ambition publique, à la fois pour réussir les mutations en cours et pour améliorer les moyens de l'enseignement agricole public. Sans vouloir dresser une opposition entre les établissements privés et publics, j'observe que ces derniers ne bénéficient pas des mêmes moyens. Au-delà des réponses budgétaires à apporter, notre région a peut-être trouvé une solution en mettant en place un groupement d'intérêt public (GIP) regroupant l'ensemble des lycées publics des territoires.
Aussi, j’ai interpellé le ministre sur le réajustement du temps de travail et sur les enjeux de l’attractivité des métiers!
Retrouvez mon intervention en vidéo !
2. Le 22 mai 2024 : je suis intervenu sur les articles relatifs à l’enseignement agricole du projet de loi d’orientation pour la souveraineté en matière agricole et de renouvellement des générations en agriculture
La commission sénatoriale à laquelle je siège auditionnait M. Laurent Buisson, directeur général de l’Institut national des sciences et industries du vivant et de l’environnement (AgroParisTech), M. Michel Dantin, président du Conseil National de l’Enseignement Agricole Privé et M. Roland Grimault, directeur de l’Union Nationale des Maisons Familiales et Rurales, sur les articles relatifs à l’enseignement agricole du projet de loi d’orientation pour la souveraineté en matière agricole et de renouvellement des générations en agriculture.
J’ai rappelé à cette occasion que l'enseignement agricole sait s’adapter… à ce que l’on attend de lui. Mais le plus difficile est de définir ce qu’on attend de lui. En effet, il n’y a pas toujours une parfaite osmose entre ce que la société attend en matière alimentaire et environnementale et le cadre libre-échangiste dans lequel évoluent ces activités.
Or, je considère que l’agriculture en général et l’enseignement agricole en particulier méritent une grande ambition publique. S’il est un thème qui devrait faire consensus en matière de développement durable de nos agricultures, ce serait de faire une priorité à l’agroécologie, qui peut constituer un levier en faveur du développement de toutes les agricultures du monde.